Clémie Walks

I - Identité :

Prénom et Nom : Walks Clémie
Surnom(s) : A part Agathe, qui la surnomme ‘Mine, on l’appelle généralement par son prénom.
Lieu et Date de Naissance : Londres, 26 Novembre 1980
Age : 15 Ans
Sexe : Féminin

II - Physique :

Cheveux : Côté capillaire, Clémie est bien fournie… Pour son plus grand malheur. Elle possède en effet des cheveux longs, épais, coupé en dégradés, qui encadrent avec grâce son joli minois, mais qui sont assez pénibles à coiffer. Si on prend en compte le fait qu’elle déteste aller chez le coiffeur –même le dentiste semble être un ange à côté de lui- et même si la demoiselle s’acharne à les entretenir, on peut comprendre qu’elle préfère largement les attacher avec négligence, plutôt que de passe de longues heures devant son miroir à tenter de tout bien mettre en place.
Yeux / regard : Clémie possède les yeux de son père. Ou tout du moins leur couleur. Car s’ils sont bleus, comme ceux de son géniteur, ils ne reflètent pas la même expression. Alors qu’on peut y lire toute l’arrogance dont il fait preuve, lié au rang qu’il tient dans la bourgoisie, dans le regard de son père, on y voit toute la simplicité de la jeune fille dans celui de Clémie. Et si les yeux bleus du géniteur impressionnent –tant qu’on ne peut que baisser la tête- ceux de Clémie séduisent – tant qu’on ne peut s’empêcher de les regarder.
Visage / expression et couleur de peau : D’une forme ovale, on ne peut décemment pas dire que le visage de Clémie est laid. Des traits réguliers, un menton franc, un front assez grand souvent caché par quelques mèches, un nez légèrement retroussé, des lèvres assez épaisses, délicatement ourlées, sans oublier ses yeux bleus surmonter par des sourcils impeccablement dessinés, c’est ainsi qu’on pourrait brosser le portrait de la demoiselle. Enfin, la demoiselle possède une peau un peu trop pâle qui prend trop facilement des couleurs –celles des émotions, voire celles (quel horreur !), des coups de soleil-, au grand damne de Clémie.
Taille : Du haut de ses 1m63, Clémie reste dans la moyenne des jeunes filles de son âge, pour son plus grand plaisir. Elle qui se plaignait d’avoir un retard de croissance et d’être la plus petite parmi ses amis, ne peut s’empêcher de savourer cette victoire sur elle-même.
Corpulence : Niveau poids, on ne peut pas dire que le corps de Clémie soit totalement développé. Elle possède déjà, bien sûr, quelques formes féminines, mais garde malgré toujours quelques courbes encore enfantines. On peut ainsi noter sa taille encore fine, et la souplesse de son corps.
Signe particulier : /

III - Caractère :

Qualités : On peut d’abord noter le bon caractère de la jeune demoiselle. Clémie n’est pas quelqu’un d’ombrageux. Elle est même plutôt souriante. Ce n’est pas le genre de fille à être vexer ou fâché pour un rien. Ce n’est pas pour ça qu’elle ne se fâche jamais (ce serait trop beau), mais il lui faut une bonne raison pour la faire sortir de ses gonds. C’est une personne plutôt sociable. Elle discute librement avec les gens, sans avoir auparavant d’a priori ou de préjugés. Néanmoins, ce n’est parce qu’elle va facilement voir les gens, qu’elle parlera facilement sur elle. Sur ce point, elle se montre plutôt discrète. Elle aime écouter mais n’aime pas trop être écouté. Elle aime aider, mais n’aime pas trop être aidé. Sur ce point, elle est un peu trop indépendante. Elle préfère se débrouiller seule, au risque de se causer des problèmes, plutôt que d’aller embêter quelqu’un avec des broutilles. Au niveau des études, Clémie est assez cultivée. Elle ne recueille pas la plupart de ses connaissances dans des livres, mais dans sa vie et celle des autres.
Défauts : Clémie est impulsive et facilement influençable. C’est peut-être là, ses plus gros problèmes. Il faut néanmoins nuancer. La jeune demoiselle ne va pas se laisser mener par la baguette en restant silencieuse. Non, elle est trop bornée pour agir ainsi et dire oui à tout sans avoir tenté de négocier. Par contre, en usant des bons arguments, en l’énervant ou en la faisant sortir de ses réserves, on peut facilement arriver à lui faire faire quelque chose qu’elle n’avait pas l’intention de faire auparavant. Point négatif, chez elle, c’est aussi le peu d’entrain qu’elle prend parfois pour faire certaines choses. Par exemple, vous ne la verrez jamais se jeter sur un devoir avec passion. Non pas que les études ne l’intéressent pas, mais elle préfère passer son temps libre à se préoccuper de choses concrètes, que de jeter quelques mots sur un parchemin.
Ce qu'il aime et ses passions : Clémie adore l’altitude. Dans les airs, c’est le seul endroit où elle a vraiment l’impression de respirer et d’être libre. On peut donc aisément en déduire qu’elle apprécie particulièrement le fait de pouvoir voler sur un balai. En outre, même si elle sait apprécier la solitude à sa juste valeur, Clémie aime beaucoup être entourée.
Ce qu'il déteste et ses phobies : Clémie est claustrophobe. Cela peut porter à rire, savoir qu’une personne peut avoir peur des espaces clos, mais cela ne l’ait pas pour la demoiselle. Ainsi, par exemple, elle déteste les cours de potions. Ce n’est pas la matière qu’elle exècre, mais la salle où se déroulent les cours. Les cachots sont bien trop sombres, bien trop humides, et bien trop renfermés pour elle. C’est donc avec plaisir qu’elle quitte la salle dès que la cloche retentit.
Tic(s) : La plupart de ses tics ont un lien avec ses cheveux. Ainsi, lorsqu’elle anxieuse, on peut la voir mordiller l’une de ses mèches de cheveux (pas très agréable, surtout lorsqu’il y en a qui reste dans la bouche), et lorsqu’elle s’ennuie et réfléchit, entortiller l’une de ses mèches autour d’un de ses doigts.

IV - Histoire :

Origine / Nationalité(s) / Ascendance : Née de parents moldus, Clémie, est une sorcière d’ascendance moldue, ou ce que l’on pourrait qualifier plus vulgairement, une Sang-de-Bourbe. Bien que française par son Frenchie de père, Clémie est née en Angleterre, et vivant dans ce même pays, elle a la nationalité Anglaise.

[Flash-back]
Enfance :
- Vie de famille :
  ~ Décembre 1980
  
  - Tu es sûre ? Je pourrais également t’aider ainsi, tu sais.
  - C’est… C’est la meilleure solution. Tu dois me trouver lâche…
  - Je n’ai pas le droit de te juger. Tu avais le choix. Tu as choisi.
  
  Il y eut un instant de silence. La jeune femme regarda son aînée. Elle paraissait désemparée, et ne semblait plus être aussi sûre qu’elle l’était en venant ici. Elle se haïssait. Elle se haïssait pour ce qu’elle était en train de faire. Elle avait vécue sans ses véritables parents. Elle avait été heureuse mais s’était pourtant promis de ne pas abandonner ses propres enfants. Et là… Et là, elle réagissait comme l’avait sûrement fait sa propre mère, quelques années auparavant. Elle fuyait.
  
  Tout avait commencé par une amourette banale. Elle l’avait rencontré à l’Université, lui, avec son sourire ravageur et ses yeux bleus tellement intimidants. Deux mois après leur première rencontre, ils avaient fini par commencer à sortir ensemble. Ils étaient heureux. Ils s’aimaient. Ou du moins, c’est ce qu’elle pensait. C’est pour ça qu’elle croyait naïvement qu’il serait heureux, lorsqu’elle lui annoncerait la nouvelle. Certes, ils étaient jeunes pour avoir un enfant. Certes, leurs études n’étaient pas finies. Elle ne serait probablement pas avocate, et il ne tiendrait sûrement pas un cabinet médical. Mais ils seraient heureux, ils s’aimaient. Manifestement, il ne voyait pas les choses de la même manière. Plus réaliste ou moins sentimental, il avait préféré les études à la paternité. Il l’abandonnait.
  
  La jeune femme était revenue chez elle. Chez Agathe. Il y eut d’abord les crises de larmes, où Agathe essayait tant bien que mal de consoler celle qu’elle considérait comme sa propre fille. Puis le reniement de cette grossesse. Abandonnée aux bons soins d’Agathe à sa naissance, la jeune fille s’était jurée de ne pas répéter cet acte avec sa propre progéniture. Mais c’était beaucoup trop dur. Et l’amour qu’elle aurait dû éprouver pour cet enfant grandissant en elle, faisait peu à peu place à la haine et à la colère. Elle ne pourrait jamais réaliser tous ses rêves. Soit elle s’occupait de l’enfant. Soit elle s’occupait d’elle-même.
  
  Et elle avait choisi. Et Agathe avait accepté, sans tenter de la retenir.
  
  - Prends soin d’elle, Agathe. Comme tu l’as fait pour moi.
  - Ne t’inquiètes pas.
  
  La jeune femme se rapprocha du bébé qui dormait tranquillement, sans savoir ce qui se tramait autour de lui. Il fit un léger sourire lorsqu’il sentit un souffle chaud sur sa joue, sans pour autant ouvrir les yeux. La jeune femme le regarda longuement, puis se tourna vers l’autre femme. Elle l’enlaça tendrement, retenant ses larmes qui menaçaient de couler, puis sans un mot, s’éloigna rapidement et se dirigea vers le quai.
  Agathe la suivit des yeux. Elle s’attendait presque, à ce que la jeune femme revienne sur ses pas, lui saute dans les bras, et lui demande de lui pardonner. Comme elle le faisait lorsqu’elle était petite. Mais elle ne le fit pas. Non. Son avenir était en Ecosse. Sans sa fille. C’est sans regrets qu’elle prenait ce train. Agathe le sentait. Elle sentait aussi que ce serait probablement la dernière fois qu’elle la verrait.
- Education :
  Mai 1986
  
  Un cri de victoire fit sursauter Agathe. Elle regarda d’un air inquiet la porte qui se trouvait dans son dos, avant d’essayer de se re-concentrer sur sa consultation. Sa cliente, une fervente habituée, était, elle, penchée sur les cartes posées devant elle, et essayait d’en tirer des conclusions, sans l’aide d’Agathe. Le cri ne semblait pas l’avoir dérangée. Elle réitéra sa question :
  
  - La Roue de Fortune. Je vais gagner au loto ? Dites-moi tout.
  - Non, il semblerait que vous vivez actuellement un…
  
  Un deuxième cri coupa Agathe dans sa prédiction, au grand damne de sa cliente. Celle-ci s’était penchée sur la table, au-dessus des cartes, impatiente d’avoir des réponses à ses questions, et attendait visiblement que sa voyante finisse sa phrase. Agathe, inquiète de ce qui pouvait se passer derrière la porte, parvint à s’esquiver avec délicatesse, en déclarant à sa cliente :
  - … Un… Oh… Les Cartes restent muettes. Elle se pencha vers les cartes posées sur la table, comme si elle essayait de communiquer avec elles : C’est assez flou… Je dois… Je dois, quoi ?!? Oh… Très bien.
  Se tournant vers sa cliente, Agathe se leva, et lui débita :
  - Les cartes me demandent de vous offrir un présent pour vous protéger. Patientez un instant, s’il vous plait.
  
  La cliente regarda sa voyante, visiblement inquiète par ce qui pourrait lui arriver. Elle se ré-enfonça finalement dans son siège, tandis qu’Agathe franchissait la porte pour se rendre vers l’origine des cris, c’est-à-dire dans son petit appartement. Le spectacle qui s’ouvrit bientôt devant ses yeux, la stupéfia, avant de la faire légèrement sourire. Sa petite Clémie, recouverte de farine de la tête aux pieds, semblait s’être mit dans la tête d’effectuer une nouvelle mission. Celle de repeindre les murs avec toute sorte de nourriture. Agathe tenta vainement de rester de marbre, et demanda finalement sur un ton qui se voulait sévère :
  - Que… Que faisais-tu Clémie ?
  - Je… Je voulais te faire un gâteau…
  - Clémie… Qu’est ce que je t’ai dit ?
  - … Euh… Que tu aimais les gâteaux ?
  - Ne fais pas celle qui ne s’en souvient pas ! Je t’ai demandé de rester sage lorsque je travaillais.
  - Je… Je m’excuse Mummy.
  - Agathe, Clémie. Je t’ai aussi demandé de m’appeler Agathe.
  - Pardon Mummy… Agathe.
  - Bon. Va te changer, puis tu ira jouer dans ta chambre. Et en silence. Je retourne à la boutique. Et après tu viendra m’aider à ranger tout ça.
  
  La fillette, visiblement ravie par cette punition qui n’en était pas vraiment une, esquissa un petit sourire et s’apprêtait à rejoindre sa chambre, lorsqu’un détail l’arrêta. Se tournant vers Agathe, elle demanda :
  
  - Dis… Tu goûteras à mon gâteau… Hein ?
  - Oui, ‘Mine. Promis.
- Scolarité avant Poudlard :
  Septembre 1987, Premier jour de classe.
  
  - Mais je ne veux pas y aller ! Tu m’as déjà appris à lire, à écrire et à compter !
  - Clémie. On était d’accord. Tu dois suivre des cours comme toutes les petites filles de ton âge. Si tu veux devenir Princesse, il faut aller à l’école.
  - Même pas vrai !
  - Clémie ! Tu crois vraiment que je te mentirais ?
  
  La fillette regarda Agathe d’un air suspicieux, comme pour juger de la question. Après un court moment de réflexion, elle esquissa un petit sourire malicieux, et murmura :
  
  - Oui.
  
  Agathe paru faussement vexée de ce manque de confiance, et sourit à son tour à la demoiselle, prête à nier farouchement ses accusations. Elle n’eut guère le temps. La cloche sonnait pour annoncer le début des cours. Elle poussa doucement la jeune Clémie vers l’entrée de la classe, et après un dernier au revoir, elle rentra chez elle.
  
  Septembre 1987, Quatrième jour de classe.
  
  Cela faisait désormais quatres jours que Clémie se rendait à l’école. Chaque matin c’était le même scénario. Agathe l’accompagnait jusqu’à la porte de l’établissement, la fillette rouspétait et souhaitait rentrer directement à la boutique, mais chaque matin, Agathe restait inflexible et Clémie restait à l’école. Il faut avouer qu’elle se montrait de moins en moins réticente, puisque l’école lui plaisait. Mais ça, elle ne l’avouerait jamais à Agathe. Elle avait sa fierté, tout de même !
  
  Ce jour là, donc, les cours avaient été particulièrement intéressant, puisque leur maîtresse leur avait lu un conte de fées. Clémie était restée attentive pendant tout le cours -la première fois depuis le début de l’année, en fait. La fillette avait du mal à rester en place, et ce, dès la première heure le matin. A midi, la fillette s’était rendue au réfectoire, avec les autres élèves. Parmi eux, elle s’était déjà fait une amie, Solen, et c’est avec elle qu’elle passait la plupart de son temps libre.
  
  C’est juste après avoir mangé, que Solen s’aperçut de la disparition de son mouchoir. Elle y tenait particulièrement puisqu’il était brodé à ses initiales. Et malgré le fait que se soit un vulgaire morceau de tissu, ce signe distinctif lui donnait l’impression d’avoir un trésor entre les mains. Comprenant la tristesse de son amie, Clémie se mit à la recherche de ce mouchoir avec elle. Après quelques minutes infructueuses, les fillettes décidèrent de se séparer.
  
  Clémie se mit à fouiller un couloir. Décidée à remettre la main sur ce fichu mouchoir, elle n’hésita pas à regarder sous les rideux et sous les chaises. Puis elle en vint à regarder dans les salles qui se trouvaient dans le couloir. Elle parvint finalement à la fin de sa fouille, sans rien n’avoir trouvé. Elle remarqua une dernière porte présente dans le couloir. La fillette s’approcha doucement, et remarqua que, après avoir ouvert la porte, celle-ci donnait sur un placard. Elle eut un instant d’hésitation. Le placard était trop sombre pour qu’on puisse voir quelque chose d’extérieur. Mais les murs étaient trop serrés pour qu’on puisse y entrer sans risquer d’étouffer. Il paraissait si petit ! Finalement ce fut son amitié pour Solen qui l’emporta. Clémie fit un pas puis une deuxième pas dans le placard. Celui-ci était composé de nombreuses étagères, comprenant divers produit. Clémie, ne pouvant voir le fond du placard jeta un coup d’œil vers la porte toujours ouverte derrière elle, puis s’avança finalement à petits pas vers le fond du placard.
  
  Mal lui en prit. Sous un coup de vent, la porte du placard se referma d’un coup en claquant bruyamment. Les yeux de la fillette s’agrandir sous la terreur, et elle se précipita vers la porte dans l’intention de l’ouvrir. Celle-ci lui résista. Des larmes commencèrent à jaillir des yeux bleus de Clémie, qui se mit à crier et à hurler pour demander de l’aide. Ses mains s’agrippèrent au bois, et se mirent frénétiquement à le gratter comme s’il allait tomber en poussière pour laisser le passage libre. Rien ne bougea. Sanglotant, Clémie s’adossa à la porte et se laissa tomber sur le sol. Sa respiration devint plus saccadée, tandis qu’elle commençait à chercher son souffle. Elle tira sur le col de son pull qui lui semblait beaucoup trop serré. Elle étouffait. La porte s’ouvrit finalement dans son dos. Ses poumons s’emplirent d’air. Elle revivait.
- Découverte de ses pouvoirs :
  Juillet 1988
  
  - Clémie ! Mais… Mais comment as-tu… Mais… Si haut…
  
  Nullement effrayée, Clémie jeta un coup d’œil vers le bas et fit un grand signe de la main à Agathe. Elle était perchée sur la branche du plus haut arbre du parc. Elle se sentait beaucoup plus en sécurité à quelques mètres du sol, qu’enfermée dans un espace clos. En haut, elle était libre. Elle pouvait presque toucher les nuages. C’était si beau ! Et tout paraissait si petit. Même Agathe ! Clémie la voyait presque pas. Quoique… Elle voyait comme même qu’Agathe ne semblait pas très rassurée qu’elle soit installée sur la branche…
  
  - J’sais pas Mummy. J’voulais monter, mais j’pouvais pas. J’ai fermé les yeux, et j’ai rêvé que je pouvais voler, comme la fée Clochette dans Peter Pan. Et Paf. J’étais dans l’arbre. Tu crois que je suis une fée Agathe ? J’préfère être une fée qu’une princesse.
  - ‘Mine… Ma petite chérie, bouge pas. Je vais te faire descendre de là.
  - Mais j’peux peut-être descendre en volant. Attends !
  
  Clémie ferma les yeux, et pensa très fort à l’herbe s’étendant tout autour d’Agathe. Elle resta ainsi pendant quelques secondes, puis ouvrit délicatement un œil, puis l’autre. Elle était toujours dans l’arbre. Elle n’avait pas réussit à voler.
  
  - Je vais chercher une échelle. Ne bouge pas, et accroche toi bien à ta branche.
  
  Clémie acquiesça d’un petit signe de tête. Elle était déçue. Elle n’était pas une fée, finalement. Sinon, elle aurait pu redescendre en bas plus facilement. Poussant un petit soupir, elle s’assit tranquillement sur la branche, ne ressentant aucune crainte à l’idée de pouvoir tomber, puis attendit bien sagement Agathe et son échelle.

IV - Histoire :

Enfance :
- Scolarité à Poudlard :
  
  Première Année :
  
  - Tu rigoles ?
  - Non, c’est vrai Clémie, j’te jure !
  - Comme les sorcières d’Halloween ?
  - Ouais. Mais y a pas que des filles. Alors, Cap ou pas Cap’ ?
  - … Cap.
  Silence.
  - Mais… Comment on fait pour pas tomber ?
  - Tu verras, Clem’ c’est facile !
  - Ben, t’en as déjà fait alors ? Mais je croyais qu’on avais pas le droit à 11 ans…
  - C’est mon père qui m’a montré. Je suis tombé la première fois. Papa m’avais pas vu. J’ai atterris dans un buisson épineux. J’te dis pas, J’avais des épines d’enfoncées partout.
  - Heurk. J’espère que ça m’arrivera pas.
  - T’inquiètes !
  - Mais t’es sûr qu’on a le droit ?
  - Meuh Oui ! Ne cherche pas des excuses pour pas le faire. T’as peur ?
  - Non. J’ai pas peur.
  - Bon. Viens on y va.
  
  Elle le suivit. Nous étions au mois de Septembre, Clémie avait encore pas mal de problèmes pour se repérer dans le château. Fort heureusement, elle s’était fait quelques amis, qui, eux, semblaient beaucoup plus à l’aise dans ce dédale de couloirs. Ce jour là, un samedi, c’est avec Tim qu’elle parlait. Ils étaient dans la Grande salle lorsqu’ils avaient commencé à bavarder. Ils en étaient venus à ce jeu : « Cap ou pas Cap’ ? ». C’est Clémie qui lui avait expliqué les règles. Tim ne les connaissait pas. Et finalement c’est lui qui s’en sortait le mieux. Il venait tout juste de demander à Clémie si elle était Cap’ de faire un tour sur un balai. Clémie ne s’attendait pas à ça, surtout que ce moyen de transport lui était tout à fait inconnu. Mais elle avait accepté.
  
  Et ils se trouvaient tous deux derrière des buissons, dans le parc. Tim avait réussit à leur trouver des balais avec une facilité surprenante. Clémie regardait le morceau de bois, doutant visiblement de la véracité des propos de Tim. Il lui faisait une blague. On pouvait pas voler avec ces machins là. Marmonnant quelque chose, Tim fit sauter le balai dans sa main, et s’installa aussitôt à califourchon sur celui-ci. Regardant Clémie, il déclara :
  - Alors ? T’as peur ?
  - Nan. J’ai pas peur. Dis-moi juste comment faire…
  
  Tim lui expliqua, et Clémie se retrouva quelques secondes plus tard sur le balai. Le garçon tapa du pied sur le sol, et incita Clémie à faire de même si elle voulait décoller. La jeune demoiselle s’agrippa à son balai et relevant la tête pour montrer qu’elle n’avait pas peur –une simple apparence- elle tapa du pied. Elle s’envola aussitôt.
  
  - Tiiiiiiiim ! Comment on freine ?!?
  
  Le susnommé n’eut malheureusement pas le temps de lui répondre, que Clémie se cognait violemment contre le professeur de soins aux créatures magiques. Clémie fit perdre une vingtaine de points à sa maison. Elle trouva néanmoins l’expérience particulièrement amusante, et se promit de recommencer.
  
  Deuxième Année :
  
  - Les Premières Années, par ici, s’il vous plait !
  
  Encore ensommeillée de s’être ainsi assoupie dans le train, Clémie suivit la voix s’en réellement écouter ce qu’elle disait. Devant elle des dizaines et des dizaines de jeunes sorciers se pressaient, visiblement impatients de découvrir le château. Clémie ne comprenait pas cet engouement. Son esprit était parti revisiter les cuisines de Poudlard, lieu qu’elle avait découvert par pur hasard, l’année passée.
  
  Finalement le troupeau d’élèves [Agréable expression… XD], arriva devant la grande porte du château. Clémie, toujours aussi peu réveillée, les suivit machinalement. Quelques minutes plus tard, ils pénétraient dans la grande salle, où se déroulait l’habituelle cérémonie de répartition. Clémie remarqua bien que ces amis étaient assis à la table de leur maison respective. D’ailleurs elle leur adressa même un signe de la main. Mais son esprit toujours embrumé, elle continua à suivre les premières années. Une voix sèche, la fit finalement redescendre de son petit nuage.
  
  - Hum. Vous avez déjà été répartie l’année passée, Mlle Walks. Et je doute que le choixpeau est changé d’avis quant à votre maison. Veuillez donc regagner votre table, et laisser la place aux autres…
  
  La boulette. Clémie adressa un sourire crispé au propriétaire de la voix, et, les joues rouges, regagna vivement sa table, évitant de trop regarder autour d’elle.
  
  Troisième Année :
  
  - Vous avez un don de double vue Mlle Walks ! C’est… C’est fantastique !
  - Hum… Je ne crois pas professeur… C’est juste que… C’est juste que… J’ai quelques connaissances dans cette matière.
  - Mais toutes vos prédictions sont justes !
  - La tarologie n’est pas une science très complexe, Professeur.
  
  Cours de divination. C’était l’une des options choisie par Clémie. en sachant qu’Agathe tenait une boutique d’instruments et d’ingrédients magiques, selon les moldus, et qu’elle se disait voyante – elle était comme même pas mal douée en tarologie, il fallait le reconnaître- Clémie avait voulu voir qu’elle était cette matière, du côté des Sorciers. Elle n’était pas déçue. La Prof’ croyait dur comme fer à ses prédictions, et les méthodes pour voir l’avenir n’étaient pas exactement les mêmes que celles adoptées par les moldus.
  
  D’ailleurs, on ne pas dire que Clémie excellait en la matière depuis le début de l’année, ces méthodes lui étant inconnues. Ce n’était qu’aujourd’hui qu’elle avait réussit à sortir deux trois trucs cohérents. C’était simple pour elle ! Ils étudiaient la tarologie, et Agathe lui avait expliqué comment cela fonctionnait. Clémie avait juste eu à appliquer ce qu’elle avait apprit et… Et la Prof’ croyait désormais qu’elle avait le don de Double vue. Pfff… Fallait espérer qu’elle ne lui demande pas une prédiction à chaque cours !
  
  Quatrième Année :
  
  Les élèves retenaient leur souffle. C’était la dernière épreuve. Le fameux labyrinthe. Clémie n’était pas si mal placée. Elle était dans les tribunes avec les autres élèves. De là-haut, ils pouvaient voir les quelques créatures placées dans le labyrinthe. La jeune fille était un peu agacée de ne pas avoir une autre vue. Une légère brume s’était formée sur le labyrinthe et on ne voyait quasiment plus rien. A entendre les clameurs des autres élèves, on savait juste lorsque tel ou tel élève abandonnait.
  
  Il ne restait plus qu’Harry Potter et Cedric Diggory. Le silence était pesant. Clémie arrivait à peine à discerner les contours de la coupe, placée au centre du labyrinthe. Elle était un peu impatiente de savoir qui allait remporter le tournoi.
  
  Mais rien ne se passa comme elle l’avait imaginé. Il y eut un moment de doute. Les professeurs semblaient s’affoler. Les deux élèves restant avaient disparut. Dans la tribune, les élèves discutaient entre eux, s’efforçant de trouver des solutions plausibles à leurs disparitions. Certains affirmaient qu’ils avaient avalé par l’une des créatures, d’autres qu’ils étaient coincés dans un des murs du labyrinthe. Clémie, elle se taisait. L’angoisse l’envahissait peu à peu.
  
  Puis ils revinrent. Une rumeur s’amplifia peu à peu dans la tribune : Cedric Diggory était mort et c'est Harry Potter qui l’avait tué.
- Ambitions : On ne peut pas vraiment dire que Clémie voit son avenir tout tracé… Avant de savoir qu’elle possédait des pouvoirs, la jeune fille a voulu être, successivement princesse, fée, pompier, mécanicienne, infirmière puis enfin, tenir le magasin d’Agathe. Lorsqu’elle a été acceptée à Poudlard, ses vagues projets d’avenirs ont totalement éclaté. A l’heure actuelle, la jeune fille ne sait toujours pas si elle fera carrière dans le monde moldu ou dans le monde sorcier.
  
  [Fin du Flash-back]

Famille :
- Père : Peter Sanders est un moldu. Héritier d’une famille aisée de la bourgeoisie française, il décida d’étudier la médecine dans une université Londonienne. Il s’était déjà habitué depuis deux mois à la vie trépidante des Anglais lorsqu’il posa pour la première fois ses yeux bleus sur la silhouette aguichante d’Edda Walks. Celle-ci ne mit guère de temps à succomber à son charme.
  Se croyant amoureux, Peter invita même Edda à passer ses vacances de Noël en France. Ce qu’elle fit. A leur retour en Angleterre, elle lui avoua qu’elle attendait un enfant. Manifestement, Peter n’était pas prêt pour la paternité, puisqu’il préféra rompre avec Edda, et se concentrer sur ses études.
- Mère : Edda Walks, une moldue, fut abandonnée à sa naissance. Elle passa les premières années de sa vie dans un orphelinat Londonnien, jusqu’à sa rencontre avec les Walks. Un couple vivant avec des revenus modestes, mais ayant beaucoup d’amour à partager avec un enfant. Ce qu’ils firent avec Edda. La jeune fille ne fut guère malheureuse. Elle grandit dans la boutique tenue par les Walks, et ne posa guère de questions sur ses parents biologiques. Son père d’adoption mourut malheureusement des suites d’une longue et douloureuse maladie. Tenant particulièrement à cet homme, Edda eut beaucoup de mal à s’en remettre.
  Puis elle alla étudier le droit dans une université Londonnienne. Elle souhaitait devenir Avocate. Agathe, tenant particulièrement à sa fille, avait réussit à réunir les fonds nécessaires pour de telles études. Edda était douée comme élève. Patiente, attentive, elle aurait sûrement réussit à aller au bout de son rêve si elle n’avait pas croiser le chemin de Peter Sanders. Elle tomba amoureuse du jeune homme dès leur première rencontre.
  Il la quitta lorsqu’il apprit qu’elle était enceinte. Edda garda l’enfant, mais ne se sentit pas le courage de l’élever. Elle réussit à obtenir un poste dans le secrétariat, en Ecosse, et préféra laisser sa fille à Agathe.
- Soeur(s) : /
- Frère(s) : /
- Autres membres importants de la famille : Agathe : Il n’existe aucun lien de sang entre Clémie et Agathe. On pourrait néanmoins la considérer comme la Grand-mère de Clémie, et comme sa mère de substitution. Cette femme est en effet la mère adoptive de la maman de Clémie.
  Moldue, elle tient une boutique à Londres, vendant divers ingrédients soi-disant magiques. Elle l’a peu à peu améliorer en vendant des herbes servant réellement à fabrications de potions, avec l’aide de Clémie. En outre, elle se considère comme voyante, et fait ainsi ses prédictions dans sa boutique.
  Ayant tout simplement élevé Clémie, Agathe est très attachée à la jeune fille. Ce sentiment est réciproque. La jeune fille tient énormément à sa ‘Mummy’, comme elle l’appelle, et s’amuse toujours autant de la voir tirer ses tarots.

V - Autres :

Baguette :
- Description : La baguette de Clémie mesure 27,8 cm, elle est en bois de châtaigner, et contient un poil de Boursouf.
- Son acquisition :
  
  [Flash-back]
  
  Clémie entra prudemment dans la boutique. Elle était suivie de près par Agathe. Elles semblaient toutes deux, un peu surprises de se trouver là. Un mélange d’angoisse et d’émerveillement. Tout avait été si vite ! D’abord apprendre que Clémie était en fait une sorcière, ensuite qu’elle irait étudier dans une école de magie, et enfin qu’il fallait se procurer des fournitures pour la rentrée. Et pas n’importe quoi comme fournitures ! Des chaudrons, des livres, des robes, et une baguette. Tout ce qu’une sorcière des contes de fées possède.
  
  Là, elles avaient déjà choisies les autres fournitures. Il ne leur restait plus que la baguette. Clémie était impatiente, Agathe se montrait plus réservée. Réserve qui ne dura guère lorsqu’elle vit l’important étalage de bois. C’était fantastique. Mais déjà le vendeur s’approchait, et silencieusement prenait les mesures nécessaires. Clémie eut d’abord un geste de recul, puis, poussée par Agathe, se laissa faire sans dire un mot. Le vendeur revint quelques instants plus tard et lui tendit un bout de bois. Clémie l’avait à peine dans les mains, qu’une pile de livres s’effondra sur le sol. Le vendeur reprit la baguette, marmonnant d’incompréhensibles paroles, et lui en tendit une autre.
  
  Des étincelles violettes sortirent de celle-là lorsqu’elle la prit. Faisant machinalement un mouvement de bras, Clémie transforma involontairement une plume en sucette. La jeune fille poussa un cri de joie, et avec une certaine hâte, mit la sucette dans sa bouche. Sa joie fut de courte durée. La sucette avait déjà reprit sa forme initiale. Toute confuse, Clémie sortit la plume de sa bouche et la reposa sur le bureau.
  Elle allait bien s’amuser avec un truc pareil…
  
  [Fin du Flash-back]

Options choisies : Divination et Etude des Moldus
Animal de compagnie :

[Flash-back]

- Tu crois vraiment qu’il n’y aura pas de téléphone à Pou… Dans mon école ?
- C’est écrit dans ton livre ‘Mine. Les objets moldus ne fonctionnent pas.
- Les objets moldus ? C’est quoi ça, ‘Moldus’
- C’est ceux qui n’ont pas de pouvoir. C’est écrit dans ton livre.
- Ah. Mais je fais comment moi pour t’appeler ?
- Et bien c’est pour ça qu’on va t’acheter une chouette et tu m’enverras des lettres. Je suis sûre que ce doit être amusant…

Agathe poussa la porte de la ménagerie et entraina Clémie avec elle. La demoiselle regarda les quelques animaux présents. Elle en connaissait la plupart : Rats, crapauds, chats, chouettes. Par contre, d’autres ne lui étaient pas familiers. Ainsi elle s’approcha de boules poils avec prudence. Elle tendait déjà la main pour en caresser un ou deux lorsque Agathe la tira de son observation.

- Regarde, celle-ci !

Clémie observa la chouette un court instant. Son plumage était grisâtre, elle paraissait plutôt jeune. Elle semblait elle aussi dévisager Clémie, comme si elle tentait de la percer à jour. La chouette fit finalement claquer son bec, pour le plus grand plaisir de Clémie, qui s’exclama :

- Bienvenue à la maison, Sharpy !

[Fin du Flash-back]

VI - Hors-Jeu :

Célébrité sur votre avatar : Alexis Bledel
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Comment trouvez-vous le forum ? : Très bien, le niveau de Rp est intéressant et j'aime bien le design qui change de ceux qu'on peut voir sur le même thème.
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